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(18 octobre 2019) 25 Campanario Medellin

Auteur.trice.s: peregrino cangrejo

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Texte du site :

d'après Leyendas Extremeñas / José Sendín

Au cours de la Reconquête, au XIIIe siècle, Arias Pérez, III maître de l'ordre d'Alcántara, dirigea les troupes chrétiennes qui tentaient d'expulser les musulmans de la région actuelle de La Serena.

Les chrétiens avaient déjà réussi à conquérir les châteaux de Zalamea de la Serena et de Medellín et se dirigeaient vers la forteresse de Benquerencia de la Serena.

Non loin de là, dans le château de Magacela, de construction Almohade, se trouvait le seigneur Maure, Ahmed-Ben-Ali, avec sa fille Leila, une jeune femme à la beauté et au courage remarquables.

Leila, surnommée "La Bella Leila", était une femme d'une beauté unique, mince et bronzée aux yeux noirs, mais parmi toutes ses qualités, elle se distinguait sans aucun doute par son courage et son héroïsme.

Après la conquête chrétienne de la forteresse de Benquerencia de la Serena, Ahmed-Ben-Ali, voyant que les troupes chrétiennes approchaient de leur bastion, a voulu anticiper.

Le chef musulman élabora un plan et divisa son armée en deux. Une partie restera sous le commandement de sa fille Leila dans le château et un autre groupe dirigé par lui affrontera les chrétiens pour lesur tendre une embuscade et les prendre ainsi au dépourvu.

Les deux factions se sont affrontées dans une plaine près de Quintana de la Serena qui reste un témoin silencieux de la lutte acharnée. Après de longues heures de terribles combats et des centaines de morts des deux côtés, les chrétiens sont victorieux, le seigneur sarrasin est tué.

Les soldats musulmans survivants courrent communiquer à Leila le sort fatal de son père. Folle de rage, Leila jure de venger son père.

Profitant de la mort seigneur, les chrétiens, affaiblis par la bataille, s'avancèrent vers le château de Magacela sans se douter qu'il y avait avec Leila un bon nombre de soldats capables d'offrir une sérieuse résistance.

Plusieurs jours de combat ont eu lieu sans que les chrétiens n'attaquent la forteresse imprenable. Le terrain escarpé rendait sa capture presque impossible.

Mais Arias Pérez, un stratège habile, conçut un plan: il divisa ses troupes en trois groupes. Deux d'entre eux seraient composés de cavaliers qui porteraient des toches de paille et s'approcheraient rapidement de la forteresse, tandis que l'autre groupe attaquerait le château. Une nuit, après le coucher du soleil, les chrétiens décidèrent de se mettre en marche.

Depuis le Nord-Ouest, les cavaliers commencèrent à avancer avec leurs torches allumées. Les guetteurs sarrasins voyant tant de torches s'approcher du château ont sonné l'alarme et l'armée s'est préparée à se défendre de ce côté.

On raconte qu'à ce moment-là, Leila dégustait un dîner copieux et lorsqu'elle apprit qu'ils étaient attaqués, elle cria avec colère:

«Un dîner amer,* un dîner amer pour moi. Résistez à mes lions! "*en espagnol "Amarga cena"

Mais il était trop tard : alors que les troupes sarrasines défendaient la zone Nord-Ouest du château, le troisième groupe de soldats avait brisé la porte de la forteresse et un nombre important de Chrétiens occupaient la cour d'honneur et une partie du mur Sud-Ouest.

Au milieu de ce chaos, Leila quitta la tour, avec un geste grave mais difficile, regarda Arias Pérez dans les yeux et, sortant son poignard, elle se transperça la poitrine. Son corps inerte roula dans les escaliers jusqu'aux pieds du maître. Elle avait décidé de se suicider plutôt que de tomber dans les bras des Chrétiens.

On dit que le nom du village vient de la célèbre phrase prononcée par Leila "Mala cena", transformé en Malgacena et, à l'heure actuelle, Magacela.

Cette hypothèse est sérieusement remise en cause par les historiens.

Notes:

Selon d'autres versions, ce ne sont pas les coureurs aux faisceaux lumineux qui sont à l'origine des luminaires, mais les chèvres avec les torches placées sur leurs cornes.

Une autre interprétation de la légende raconte que tandis que les deux armées luttaient pour prendre le contrôle de la forteresse, Leila était enfermée dans une tour à côté de son fils et qu’au même moment elle allait être arrêtée, elle jetait son bébé du haut de la tour et derrière elle elle a lancé.

Plutôt une histoire à se raconter.

Juste un épisode dans l'histoire multimillénaire de Magacela.