Avec des 1170 mètres, le Pico de la Dueña est le point culminant de la Vía de la Plata.
Une altitude modeste, une petite chaîne SE-NW ("Sierra de los Herreros") de quartz et schistes qui émerge d'un océan de granite sableux.
Elle domine le plateau, et semble surveiller la voi Romaine balisée par des bornes miliaires intactes, habité par des troupeaux de pata negra solitaires sur les crêtes.
L'ascension du Pico de la Dueña peut se transformer en épreuve pour le pèlerin, quand les vents violents l'enveloppent de nuages épais et le douchent généreusement.
Le 4 octobre 2015, le Peregrino Cangrejo y arrive, par grand vent de 107 km/h, venant du Sud (pleine face car le Peregrino Cangrejo marchait à l'envers). Il souffrait depuis une semaine d'une terrible périostite : chaque pas était une souffrance.
Le pèlerin doute, essaie d'imaginer comment il va finir son Camino.
C'est exactement au sommet que le Peregrino Cangrejo croise Antonio Retamosa, qu'il avait repéré sur Facebook : depuis Séville, don ANtonio est le Gardien spirituel de la Plata : il informe les pèlerins et les encourage avec sa foi en Saint Jacques.
Une rencontre hasardeuse, furtive, qui se transforme en amitié jacquaire éternelle.
La douloureuse étape se terminera vraiment difficilement par l'accueil merveilleux de Padre Blas à l'Albergue de peregrinos de Fuenterroble de Salvatiera : un autre sommet de la Via de la Plata, sommet de fraternité, de tolérence et de générosité.
Video asension difficile du Pico de la diuena par le Peregrino Cangrejo :
http://www.caminodepiedras.com/es/video--etapa-20-dies-irae-tormenta-romanos-dolores-encuentros
Cronica Facebook del Peregrino cangrejo que narra una extraodrinaria de coincidencias : dolores, torment, vientos, encuentro con Antonio Retamosa, el gran protegidor de la Cia de la Plata y la obra de el erudito activista protegidor de la Via de la plata